San Andres de Giles
Nous voilà de retour à Buenos Aires. On commence sérieusement à y avoir nos repères ainsi que nos « relations ». Ainsi, nous retrouvons avec plaisir Alberto, Nico et Carina.
Mais, rapidement, nous repartons pour effectuer notre projet wwoofing à San Andres de Giles, à une centaine de kilomètres à peine de la capitale. L’idée du wwoofing, c’est de travailler dans une ferme quelques heures par jour (6h en général) et 6 jours par semaines en échange du gîte et du couvert. Chouette moyen donc pour découvrir l’univers de la ferme et pour être au contact de la nature. Chouette façon également de rencontrer des argentins et même, peut-être, d’autres « wwoofers » du monde. Arrivés sur place, tous ces ingrédients semblaient réunis. L’accueil était sympa, l’endroit magnifique et le travail paraissait attrayant.
Le seul problème, c’est que nous logions dans le van, faute de place dans la maison des « woofers ». Cependant, après quelques jours de labeur, notre enthousiasme a baissé… La nourriture fournie était un peu légère et le travail bien plus lourd et moins flexible que présenté initialement par Sergio, le fermier. La journée, nous nous occupions des travaux de la ferme (sortir les moutons, entretenir le potager, irriguer le champ de maïs, fabriquer un four à bois, etc..).
Le soir, nous travaillions au restaurant lié à la ferme (dans la cuisine pour l’homme et en salle pour la femme).
Nos journées de travail commençaient donc à 8h, alors qu’elle s’était terminée la veille vers 2h du matin. Tout cela nous laissait donc peu de temps pour dormir. A tel point qu’après quelques jours, nous avons préféré le signaler à Sergio qui, selon nous, ne s’en était pas rendu compte. Il semblerait que notre remarque ne lui ait pas plu… Le soir même, il nous invitait à quitter la ferme prétextant que nous n’avions pas l’air motivés par le travail et par le contact avec la nature. Dur à avaler, surtout pour un amoureux des animaux comme Seb ! D’autant plus que cela ne nous semblait pas du tout fondé. Les autres wwoofers en étaient aussi étonnés que nous. Soit... On retourne, tout penauds, à Buenos Aires. La queue entre les jambes, comme qui dirait… La pilule est aujourd’hui avalée, même si nous n’avons toujours pas compris la réaction de Sergio. Finalement, comme Pitou nous l’a si bien fait remarqué , il y a pire que de se faire remettre en vacances!
Quelques jours plus tard, nous fêtons Noël avec la famille de Carina. Ici, la pré-soirée se passe en famille, tranquillement, en regardant l’interminable spectacle des feux d’artifices. Ensuite, il y a une « after-christmas » entre potes. C’est la débauche générale dans toute la ville. Tous les jeunes sont dans la rue, un peu comme le Nouvel An à Bruxelles.
Le lendemain, nous passons la journée de Noël avec Maria et Mariana, des amies d'une connaissance en Belgique (merci Anne ) à Lujan, dans un "quincho", sorte de maison de campagne. Très chaleureux accueil dans une famille qui nous recevait pour l'occasion !
Noël passé, nous décidons de faire nos adieux à notre petite famille de Buenos Aires afin de reprendre la route et d’aller passer le réveillon de Nouvel An sur la côte argentine. Nous nous dirigeons donc vers Carilo, qui nous a été chaudement recommandé par nos amis porteños…